Un des problèmes de santé publique en Afrique de l’Ouest et dans notre pays est le taux élevé de mortalité maternelle et infantile, la plupart des décès maternels et néonatals survenant avant, pendant ou après la naissance. Les principales causes de ces décès sont : les hémorragies,
l’éclampsie, le travail obstrué, les infections, les troubles de la tension et l’avortement avec complications. L’OMS a montré qu’il n’est pas possible de prévoir les complications de la grossesse, mais qu’il est possible de prévenir les complications qui causent la mort des femmes en améliorant la prise en charge des urgences obstétricales. La Guinée-Bissau ne dispose d’aucun hôpital doté d’une équipe 24/24 pour assurer la prestation des Soins obstétricaux et néonatals d’urgence de base (SONU) et complets (SONUC).
C’est sur cette base que la Banque mondiale a financé le Projet de renforcement de la prestation des services de santé maternelle et infantile en Guinée Bissau (PSMI) / PPMM). L’objectif de ce projet est d’améliorer la couverture des services essentiels de santé maternelle et infantile sur le territoire du bénéficiaire. Les composantes de ce projet sont les suivants après une restructuration qui a été approuver par la Banque Mondiale le 25 juin 2021 : C1 : Renforcement institutionnel du MINSAP ; C2 : Développement du personnel de santé ; C3 : Améliorer les services essentiels de santé maternelle et infantile ; C4 : Santé communautaire et mobilisation sociale ; C5 : Réponse aux situations d’urgence.
Le premier cas confirmé de COVID-19 en Guinée-Bissau a été enregistré le 24 mars 2020, et au 17 février 2021, on comptait 2 999 cas confirmés et 46 décès. À la même date, parmi les pays d’Afrique de l’Ouest, il y avait 388 122 cas confirmés de COVID-19 et 5 203 décès ajustés pour 1 million d’habitants, la Guinée-Bissau avait le 25e nombre cumulé de cas le plus élevé parmi les pays africains.
A cet effet, une demande de soutien aux efforts de vaccination de la COVID-19 a été transmise par le gouvernement de la Guinée-Bissau à la Banque Mondiale qui a accepté de financer un projet pour lutter contre la COVID 19. Le projet financé fera partie d’une réponse sanitaire
élargie à la pandémie, qui est soutenue par les partenaires du développement sous la coordination du bureau du Haut-Commissariat pour le COVID-19. L’objectif est de permettre l’expansion d’une réponse soutenue et complète à la pandémie qui inclura de manière appropriée la vaccination en Guinée-Bissau.
Dans ce contexte, l’Unité de Coordination des projets (UCP) se propose d’utiliser une partie des ressources des projets pour le recrutement du personnel d’appui audits Projets.
